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Les dépenses européennes en matière de sponsoring ayant augmenté de 1,9 % pour atteindre 30,69 milliards d’euros en 2019, selon le rapport 2020 de l’ESA sur le marché du parrainage. Sans surprise, le football a été le plus grand contributeur. Plus d’infos dans la suite de cet article avec Sébastien Riera passionné de sport et de marketing.

« Le sport représente 66% des dépenses du sponsoring européen »

L’étude annuelle, qui a été réalisée par l’Association européenne de parrainage (ESA) et Nielsen Sports, a révélé que le sport représentait 66 % de l’ensemble du marché européen du parrainage l’année dernière. Le rapport indique par ailleurs que le football continue à représenter la plus grande part des fonds de sponsoring sur le continent, ajoutant que la croissance importante des marchés italien et espagnol est largement due aux stratégies de sponsoring locales et régionales adoptées par les principaux clubs des deux pays.

Le taux de croissance global en 2019 a été plus lent que l’année précédente, mais l’ESA a déclaré que cela pouvait être attribué à l’absence d’événements majeurs au cours des 12 derniers mois. En 2018, la Coupe du monde de la Fifa en Russie et les Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang ont été les principaux contributeurs, les dépenses de parrainage européen ayant augmenté de 8,7 %.

L’Allemagne conserve la tête du classement

L’étude a également noté que les trois premiers marchés européens en termes de volume de parrainage étaient les mêmes qu’en 2018, avec l’Allemagne en tête (6,26 milliards d’euros), suivie du Royaume-Uni (4,56 milliards d’euros) et de l’Italie (1,94 milliard d’euros). « Ce rapport indique que le secteur du parrainage continue de prospérer, avec une hausse de près de 2 %, même sans les grands événements sportifs qui ont propulsé la croissance des années précédentes », a déclaré le président de l’ESA, Andy Westlake.

Le secteur du parrainage continue également à se développer de manière plus sophistiquée et plus diversifiée, une grande partie de la croissance étant tirée par le parrainage non sportif, qui a augmenté deux fois plus vite que les accords sportifs en 2019. Si la pandémie de coronavirus qui se développe va sans aucun doute faire des ravages à court et moyen terme, notamment en raison du report et de la reprogrammation d’une série d’événements majeurs, Westlake pense que l’industrie du sponsoring est assez innovante et résistante pour sortir de l’urgence actuelle plus forte qu’auparavant. Il conclut en disant que « 2021 sera une année importante pour notre industrie. Le sport sera un grand catalyseur du retour à la normale dans le monde ».